Dicton du jour
Chaque revers a sa médaille !!!

Articles : Blog du Management

LES ORAGES DE L’ETE

29/07/23

L’orage monte discrètement... Ça commence par un petit soupir d’agacement, puis peu à peu des coups de griffes, des bouderies, des remarques mesquines - dans la répétition, la fréquence et... la durée... et puisque ce n’est pas encore assez, on finit par créer les conditions de la dispute.

Ça explose comme un orage d’été !!! Le tonnerre gronde, les éclairs déchirent le ciel et les gouttes de pluie éclatent de lourdeur sur le sol fumant. Etrange phénomène que nos orages !!!

La tempête éclate dans les couples, les fratries, les familles, les équipes. C’est un conflit qu’on fabrique parce qu’on en a besoin. Mais qu’est-ce qui se joue vraiment au coeur de ces tensions ? Blessé-es nous avons été, et blessants nous sommes potentiellement. Encore faut-il en être conscient !!! Je crois qu’il y a dans l’instant la volonté d’exprimer des émotions qui n’ont pas été verbalisées autrement. On devient faillible, irascible, susceptible... On saccage notre territoire pour la simple raison que la frustration, l’agacement, la colère se sont immiscées dans chacune de nos cellules. Nous avons contenu et retenu... et puis c’en est assez !!!

Probablement, nous n’avons pas eu la reconnaissance, la considération espérée, pas plus que nous avons su la demander... alors l’envie du lien a cédé la place au rejet.

Est-ce juste une phase, un cycle naturel qui régit la vie en communauté et nous permet de réguler, de ré-affirmer nos besoins et tout le toin-toin ? Peut-être !!! Sans doute... mais peut-être, il existe une autre voie, celle qui consiste à regarder régulièrement les nuages qui se profilent derrière nos fenêtres. Peut-être que nous pouvons stopper le flux insensé de nos tâches et de nos devoirs divers et prendre le temps de se dire... pour se mettre face à face et pointer du doigt ce qui oppresse, ce qui gratte, ce qui insupporte, ce qui manque, ce qui inquiète...

Parler de soi ne va pas de soi !!! Il nous faut sentir un cadre suffisamment sécure pour oser sa parole, accepter cet inconfort, risquer le verbe... formuler les griefs et... vouloir plus de vie à aimer...

Le courage, c’est d’avoir peur et d’y aller... et ceci est une preuve d’amour car si on parle, c’est qu’on n’a pas encore abdiqué, c’est qu’il existe encore dedans soi, un passage, des portes d’or à ouvrir, un espace de résolution, une histoire à écrire, une espérance...

Ceci étant, il nous faut être deux pour regarder dans la même direction et cheminer. "Aimer nécessite de s’y consacrer entièrement. C’est comme se frayer un passage dans la jungle. On ne sait pas où aller au juste. Tous les jours, vous devez avancer à travers ce mur de végétation, tailler ici et là, revenir en arrière -" lâcher le mental et mettre l’ego à terre.

Je vous souhaite de ne pas attendre l’orage pour passer un BEL ETE !!!

FOCUS SUR L’INTERVISION

29/05/23

Dans le champ professionnel, les changements sont permanents, les enjeux économiques importants, pas toujours facile de tenir son cap, brancher la confiance, partager l’énergie de la responsabilité et faire avancer les projets avec simplicité et vitalité.

Je sais combien c’est bon - pour l’avoir si souvent expérimenté pour moi-même - de vivre au niveau collectif des espaces de ressourcement, d’exploration et de partage, des espaces où je peux déposer mes valises, zoomer sur les moments marquants où je me suis senti-e à mon meilleur et les moments difficiles où j’ai douté, buté et fait des erreurs, des espaces où je peux écouter et me laisser écouter dans ce qui est vrai et présent pour moi - une parole très personnelle - un certain niveau de profondeur, des espaces où je peux demander de l’aide et me mettre au service - le groupe faisant container, des retours en résonances - des espaces d’échanges de pratiques et d’intervision, de coopération et de développement qui permettent d’avancer sur les contenus et les chantiers à partir de qui je suis, là où j’en suis, comme je suis - une manière d’être et d’interagir qui sert à la fois la personne et les projets.

UN REGARD QUI ENVISAGE PLUTÔT QU’IL NE DEVISAGE !!!

parce que "tout soutien commence avec humilité devant celui que je veux accompagner et c’est pourquoi je dois comprendre qu’aider n’est pas vouloir maîtriser, mais vouloir servir..." Soren Kierkegaard

CHANGE OR NOT CHANGE

11/05/23

« A y regarder de plus près...

Je ressens dedans moi et depuis plusieurs mois, un besoin irrépressible de changement, une force qui me pousse, un truc qui a besoin de s’élever, de grandir, qui ne se suffit pas du petit peu, qui ne s’arrange pas avec l’approximatif. Je me sens dans un entre-deux, un peu en suspens, pas vraiment stable, besoin de changement, envie de faire bouger les lignes. J’ai déjà connu cela plusieurs fois dans ma vie mais ce n’est pas confortable. Je goûte régulièrement quelle personne je suis et ce que j’ai envie de devenir et je me sens actuellement un peu à côté, beaucoup d’envies, beaucoup de désirs, beaucoup d’idées mais indécises, curieuse de ce qui va advenir. Je commence à m’enclencher et à sentir ce que je veux ajouter et ce que je veux retrancher. Le courage c’est d’avoir peur et d’y aller... Peut-être je vous raconterais où cela va me mener...

Le changement trouve sa source dans une envie - en-vie d’évoluer, de se transformer, le besoin de progresser vis à vis d’une situation qui n’est pas, ou qui n’est plus satisfaisante.

Pourtant cette envie, ce besoin est souvent paralysé-e, figé-e, bloqué-e, comme si la difficulté qu’elle ou il suppose était trop éprouvante à surmonter.

Souvent dans notre vie personnelle, nous préférons renoncer, différer... nous contenter d’une mélancolie silencieuse, voire d’une angoisse chronique, d’une colère viscérale, une plainte maladive et demeurons ainsi dans une émotion familière connectée à un passé tout aussi familier.

La plupart d’entre nous vivent dans le passé et résiste à un nouveau futur - prisonnier de l’histoire.

Pourquoi ? Le corps est tellement habitué à mémoriser le registre chimique des expériences passées et des émotions associées, qu’il en devient addict, c’est-à-dire très dépendant de ces sentiments familiers. Ainsi, quand nous voulons envisager le futur et rêvons de nouveaux paysages pour notre réalité immédiate, le corps dont les émotions sont le langage, résiste à ce changement subit de direction et décrète l’immobilité, la passivité, l’évitement...

En effet, les émotions sont scellées au corps. Elles génèrent une certaine chimie du corps, qui va de mal en pire générer toujours les mêmes hormones, (souvent le cortisol) qui eux-mêmes vont venir altérer le système nerveux toujours de la même façon, activer toujours les mêmes gênes et user les mêmes protéines, qui à force de se dupliquer toujours de la même façon vont se brayer dans le corps à pleins d’endroits - dans des inflammations diverses.

Beaucoup de gens luttent pour se créer une nouvelle destinée, mais ne parviennent pas à dépasser le souvenir de leur opinions d’eux-mêmes.

55% détestent le changement, 35% admettent de petites évolutions et 15% seulement décrètent spontanément le changement - prêts à labourer de nouvelles terres, biner, herser de vastes territoires, explorer de nouvelles contrées.

Il faut beaucoup de courage pour lâcher ce qui est connu et aller dans l’inconnu. Cette volte-face constitue le grand travail du changement personnel.

Encore faut-il pouvoir 1. observer ce qui est caché derrière le réverbère 2. s’exposer 3. le reconnaître 4. l’identifier dans toutes ces incidences 4. vouloir l’abandonner 5. choisir de se réorienter. Chacun son tempo, chacun sa forme !!! Bien souvent, le mental explique et l’égo résiste.

Aussi, je suis toujours émue d’être le témoin attentif, aux côtés de ceux qui s’enclenchent au titre de leur projet de vie personnelle et professionnelle. Je sais pour le vivre pour moi-même combien ces bifurcations sont difficiles et combien c’est bon de pouvoir s’appuyer sur quelqu’un - un-e amie, un-e proche, un parent, un thérapeute... un médiateur, un facilitateur... un tiers qui peut contenir en humanité l’histoire ou un bout de l’histoire et permettre son intégration et sa résolution.

Pour ma part, j’aime considérer le changement comme une variation perpétuelle plutôt que comme un grand saut, un espace pour promouvoir les qualités en présence, activer les ressources, lever les freins, démêler les noeuds, contacter son potentiel et donner le meilleur de soi dans des projets en créativité divers et variés, un espace pour dialoguer avec soi, un espace pour rencontrer l’autre autrement, un espace pour aborder le groupe différemment, un espace pour grandir, murir et s’accomplir - parce que il n’y aura jamais de vie plus heureuse que celle que nous dessinons.

JE VOUS SOUHAITE DE FAIRE DES BEAUX DESSEINS !!!

CRÉATRICE DE RÉUSSITES
Ma mission : mobiliser les ressources, booster l’énergie, provoquer l’action, générer le mouvement… une évolution... une transformation

Véronique Lauvergeat, Coach à Orléans et à Paris
siret : 508 065 513 00014 ‐ ape : 7022 Z ‐
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