Articles : AUTORITE ET OBEISSANCE, UN SUJET SENSIBLE

AUTORITE ET OBEISSANCE, UN SUJET SENSIBLE

16/03/25

Nous sommes tous traversés - hommes et femmes, par des énergies différentes oscillant entre le masculin et le féminin... le yin et le yang... qui se traduisent par l’énergie de l’autorité et celle de la bienveillance, l’énergie du contrôle et celle de l’accueil...

Si l’autorité bascule du côté de l’autoritarisme, il y a une prise de pouvoir de l’un sur l’autre... un écrasement... une emprise et une confiscation de la liberté. Cela conduit immanquablement à la tyrannie et à la barbarie. Probablement avons-nous tous expérimenté de l’intérieur cette tendance d’un côté ou de l’autre.

En revanche, si la bienveillance n’est pas tenue, ni contenue par le cadre, la loi, la limite, si la bienveillance n’est pas bordée par l’autorité... la gentillesse devient une forme de laxisme, de passivité, de lâcheté - une sorte de mélasse dont personne ne peut ressortir fier et heureux.

PAS D’AUTORITE, SANS BIENVEILLANCE
 NI DE BIENVEILLANCE, SANS AUTORITE !!!

PAS DE RESPONSABILITE, SANS LIBERTE
 NI DE LIBERTE, SANS RESPONSABILITE !!!

A nous de tenir nos enfants, nos ados, nos êtres chers... de créer les conditions pour que le meilleur advienne.

L’autorité est nécessaire, tant pour l’enfant que pour toute la famille et tout groupe humain et dans tous les domaines de vie. L’autorité se pressent comme une pédagogie de la liberté et placée sous le signe de l’amour du prochain. Elle devrait amener à un ordre juste - celui qui résulte des lois de la Vie.

Une autorité bien située - bienfaisante pour tous ne doit être ni arbitraire, ni despotique, ni étroite, ni légaliste - elle doit respecter la liberté, la responsabilité de l’autre, sa participation, ses droits essentiels.

Celui qui l’exerce doit SERVIR ET NON SE SERVIR.

Il importe de savoir discerner, distinguer une autorité bien située et un abus de pouvoir. Demeurer sous l’emprise d’un être humain ou se soumettre à un abus de pouvoir est le signe d’une fausse obéissance, d’une aliénation de notre liberté.

Refuser l’asservissement ne veut pas dire n’obéir à personne, vivre dans une totale indépendance.
Obéir a un sens très profond, un fondement tout à fait spirituel, essentiel à la vie de l’être humain, à son évolution.

La première question consiste évidemment à se demander à qui obéir et selon quel mode ?

Obéir est d’abord le lieu de l’écoute : c’est "se mettre sous", pour tendre l’oreille et écouter vraiiiment. Cela suppose que nous soyons disponible - que nous le désirions, que nous le demandions, que nous donnions du temps à cette écoute.

Pour ma part, je découvre depuis quelques années, le tango argentin. C’est typiquement une danse de l’improvisation où chaque proposition se joue dans les interstices d’une obéissance saine et d’une écoute profonde. En le pratiquant, nous comprenons sans explication ce qu’est une obéissance juste et une écoute intime dans le corps à corps. Obéir, c’est alors adhérer à la lumière reçue et la mettre en pratique - un acte profondément spirituel et dans le tango, un acte savoureusement esthétique.

Obéir est alors, la liberté la plus profonde.

Cela peut paraître étrange, difficilement compréhensible mais c’est pourtant une réalité essentielle au principe de vie - où les contraires se rejoignent.

En effet, obéir est un choix, une marque de notre liberté. On obéit parce qu’on choisit d’obéir. Le choix part toujours du désir. La juste obéissance est voulue ; elle ne saurait être passive, ni contrainte, ni pesante. Par amour, nous entrons dans ce mode de vie. C’est une façon d’être à la Vie.

Quand j’obéis, je ne suis pas le subordonné, ni le vassal, je suis le confrère ou la consoeur, animé-e par une cause ou un projet commun.
Ceci n’a rien à voir avec notre conception habituelle de l’obéissance car nous allons y trouver le bonheur, la plénitude - un équilibre profond, un espace de réalisation à plusieurs mains. C’est une façon d’être et de vivre dans la joie, une joie que personne ne peut nous ravir.

Nous pourrions être souvent tentés par une indépendance orgueilleuse et ne vouloir obéir à personne, encore moins à son mari ou à sa femme. Pourtant, il existe un espace de profonde connexion dans cette interstice de l’autorité et l’obéissance ainsi déclinés.

Nous pourrions également être faussement obéissant par peur de la domination, par dépréciation de nous-mêmes, par confiance éperdue et infantile en l’autre, par lâcheté ou par paresse ou par manque de discernement...

ALORS JE VOUS SOUHAITE D’OSER VOTRE AUTORITE ET DE RESSENTIR L’APPEL DE L’OBEISSANCE POUR ALLER DANS UN PROJET COMMUN AVEC SIMPLICITE ET VITALITE !!!









CRÉATRICE DE RÉUSSITES
Ma mission : mobiliser les ressources, booster l’énergie, provoquer l’action, générer le mouvement… une évolution... une transformation

Véronique Lauvergeat, Coach à Orléans et à Paris
siret : 508 065 513 00014 ‐ ape : 7022 Z ‐
urssaf : 450 3304534322