A l’heure où de nombreuses institutions, entreprises, administrations… voient leurs baromètres de climat social se teinter de rouge, avec leur cortège de troubles psychosociaux, d’absentéisme croissant, de burn-out, de démissions brutales… de méfiance et de désillusions… de désertion des instances de concertation… d’actes extrémistes et fondamentalistes rejetant tous les maux sur des boucs émissaires, il est essentiel de développer et de promouvoir l’intelligence collective et… affective, apprendre et s’entraîner au respect mutuel, à la bienveillance, à l’écoute réciproque.
Je vous propose de faire une PAUSE, dans le cadre d’un SEMINAIRE D’ETE pour faire le point avec vos équipes et développer avec vous L’INTELLIGENCE COLLECTIVE ET... AFFECTIVE, produire tout en développant des liens authentiques dans un espace de respect et de compréhension mutuelle.
Une expérience à chaque fois unique pour développer la reconnaissance, la générosité, l’acceptation et l’engagement, faire le point des qualités et des compétences en présence, mettre du relief sur ce qui a bien fonctionné dans ce début d’année, partager une vision, donner du sens et mettre en perspective les projets à venir.
Eh oui, nous ne sommes pas que des travailleurs froids, logiques et rationnels… Nos comportements de tous les jours sont très liés au climat relationnel au sein duquel nous évoluons. Le bouillonnement émotionnel dans lequel nous agissons génère des comportements spontanés, quasi réflexes et des prises de décisions rapides, qui surgissent face à des stimuli spécifiques - agréables ou désagréables - induisant évidemment des attitudes de rejet ou d’attraction, de fuite ou d’engagement.
Mieux vaut apprendre à se connaître, cultiver des relations d’écoute, d’accueil, de bienveillance !!!
4 axes pour développer une véritable « écologie humaine » - cultiver la reconnaissance et le sentiment de sécurité intérieure :
LE RESPECT :
Il s’agit de reconnaître chaque être humain dans sa différence, sa particularité, sa spécificité, et dans son équivalence, son humanité. Cela signifie que, si les différences d’opinions, de regards, de valeurs, de pratiques peuvent nous séparer, elles ne doivent pas être pour autant sources de violence, d’agression ou d’humiliation. Si une relation toxique s’installe entre deux personnes, sur la base de ressentiments, de griefs ou de reproches sans qu’une résolution de conflits ne puisse aboutir dans le respect des parties en présence, la seule issue est de se séparer - fuir ou rompre cette relation ou ce contrat pour se préserver soi-même ! La toxicité venant davantage de la relation et de son contexte que de la personne elle-même (qui a le droit d’être qui elle est dans son évolution).
LE FEED BACK :
Tout est communication et feed-back. En permanence, mon interlocuteur me donne en boucle un retour de ma communication. Ce qu’il a compris est à voir avec ce que j’ai communiqué (cf. les recherches de Palo Alto). A chaque fois, le comportement de l’autre est généré par ma propre communication. Il n’y a pas d’erreur, il n’y a que du feed-back. Seule la prise en compte du feed-back de l’autre me permet de nouer une relation harmonieuse, sincère et authentique. Ce qui passe bien entendu par une qualité d’écoute et d’observation - à rôder, et par la capacité à connecter sa partie empathique - à libérer.
LA RECONNAISSANCE :
Il s’agit d’être « mentor » pour vivifier la relation et permettre un espace de progrès librement consenti - aider la personne à trouver par elle-même ce qui est juste pour elle, pour les autres et dans le contexte. Dans chaque rencontre, il s’agit de reconnaître, soutenir, valoriser, renforcer… encourager, féliciter… car disqualifier conduit fatalement au mésestime de soi, ruine la confiance, sabote la relation, empêche le développement des progrès, enraye ainsi l’efficacité et les performances individuelles et collectives au sein des équipes et des organisations.
L’ETHIQUE OU L’EVEIL DE LA CONSCIENCE :
Pour sortir de ces mécanismes d’échecs - où individualisme forcené, soif de pouvoir, disqualification, domination/ soumission, maltraitance, humiliation, cynisme… l’emportent, nous avons à développer une « conscience écologique » de la relation. Cela signifie prendre la mesure de nos actes, évaluer les conséquences de notre communication, sortir du déni, assumer nos responsabilités, et en toutes circonstances, chercher l’impact positif - dans le respect des personnalités, des sensibilités, des modes de fonctionnement, des expériences de chacun, et en prenant en compte les nécessités du contexte.
2 REGLES DE BASE :
1. suspendre son jugement ET
2. s’accorder avec « OUI ET » plutôt que l’assassin « OUI MAIS… » pour une dynamique de construction qui inclut au lieu d’un débat stérile qui obstrut !!!
SE SOUVENIR TOUJOURS QUE NOUS AVONS 3 C ERVEAUX :
NOTRE CONSCIENCE, NOTRE COEUR ET NOTRE CORPS !!!