Dicton du jour
Chaque revers a sa médaille !!!
AU CHAPITRE DES EMOTIONS : DIALOGUER AVEC SES PEURS ET RENFORCER SA SECURITE INTERIEURE
Il est probable que la peur soit à l’origine de nombreuses autres émotions - la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas être digne de confiance, la peur de ne pas être reconnu… la peur de ne pas être compétent... la peur de ne pas être aimé, la peur de ne pas être accepté, la peur d’être rejeté, la peur d’être abandonné... la peur de ne pas être désiré, la peur de ne pas réussir, la peur d’abîmer son image… cette insécurité latente nous conduit souvent à la colère, à l’irritation et/ou au chagrin. Il s’agit là encore de reconnaître sa peur, plutôt que de la cacher et de mettre son masque d’attaquant(e) ou de geignard(e). Il s’agit là encore d’accueillir, d’accepter et de dialoguer avec cette part de soi qui a peur et qui a besoin d’être rassurée avant de s’engager.
Dès que nous acceptons de dialoguer avec cette part de nous qui a peur, dès que nous acceptons d’aimer cette part de nous sans jugement, ni culpabilité, dès que nous développons LE COURAGE D’EXPRIMER NOTRE RESSENTI en lien avec l’émotion qui circule dans le corps, alors le niveau d’anxiété baisse, les tensions s’usent, les contractions se diluent, l’énergie monte… nous pouvons cheminer plus sereinement pour exprimer notre besoin et formuler des demandes claires, nous affirmer dans ce qui est important pour nous et dans la relation, marquer un positionnement déterminant pour le présent et pour l’avenir, et ainsi, basculer radicalement du côté de la fierté et du plaisir d’être soi !
Il s’agit de s’aimer, s’accepter et se respecter profondément plutôt que d’attendre de l’autre…
« Nous cherchons souvent dans le regard de l’autre la reconnaissance que nous ne savons pas nous donner » mais cette quête éperdue est éperdue - sans fin et sans issue - puisque nous sommes seuls à pouvoir favoriser le sentiment de sécurité intérieure.
2 PISTES FONCTIONNENT POUR SE SECURISER :
1. FAVORISER LE LIEN AMICAL ET SOCIAL - puisque la relation rassure !
2. S’OCCUPER DE SOI - PRENDRE SOIN DE SON CORPS - puisqu’il est notre carrosse !
Je mets en perspective un changement important dans ma vie ; j’ai besoin et envie de prendre mon risque, et en même temps, j’ai peur de cette bascule, j’ai peur des conséquences de ma décision, j’ai peur de ne pas y arriver, alors… je me prépare, je m’entraîne, je me rôde.
Si je n’ai pas toutes les ressources, je trouve la (ou les) personne(s) ressource(s) pour m’accompagner à traverser dans les étapes.
Chemin faisant, le mental galope et « s’emballe »… et l’inquiétude prend place … JE CREEE ET DEVELOPPE DU LIEN AUTOUR DE CE NOUVEAU PROJET.
Je « cause » de moi. J’énonce des faits concrets, les sources de ma crispation. Je m’autorise à nommer ma crainte, mon appréhension, j’évoque mes zones de soucis, ce qui m’interpelle et me travaille corporellement. J’exprime mon besoin aux personnes concernées dans mon environnement - ce qui est important pour moi. Je formule des demandes nécessaires et indispensables - dis ce que je veux absolument obtenir avant de m’engager ou de me ré-engager dans ce nouveau contexte.
En lien avec ma peur, mon appréhension, je m’apprivoise et je m’ajuste, je m’affirme et je me positionne. Au contraire, si je bloque et réprime ma peur, elle se cristallise dans mon corps, dans mon cœur et dans ma tête et mon niveau d’anxiété monte en pic, m’empêchant ainsi d’accéder à la pensée claire et de cheminer positivement dans le nouveau projet.
Sachant qu’il n’y a pas de nouveau projet sans deuil - les paliers du deuil sont de toute façon à franchir. L’accompagnement du changement consiste avant tout de s’ancrer dans ce qui est stable. PAS DE CHANGEMENT SANS STABILITE, PAS DE STABILITE SANS CHANGEMENT !!!
S’ANCRER et RESPIRER !!! Dans ces moments de transitions, il s’agit tout particulièrement de S’OCCUPER DE SOI - PRENDRE SOIN DE SON CARROSSE - SON CORPS pour dégager les pensées, de qui est source d’anxiété, faire circuler l’oxygène, nettoyer les tissus - chaque cellule et chaque alvéole - et de façon consciente et volontaire, s’engager dans l’exercice physique - MARCHER, COURIR, NAGER, SE RELAXER… ASSOUPLIR, DRAINER, FAIRE CIRCULER, …
Il est entendu que si nos émotions ou les pensées négatives continuent de nous submerger, il est important de faire appel à des professionnels pour libérer le corps, le cœur et l’esprit - purger, vider, déposer, dénouer, nettoyer…
Nous pourrions comparer nos émotions à des courants qui entraînent un bateau. Un navigateur avisé sait qu’il doit tenir compte de ces courants, mais qu’il ne peut pas se laisser totalement emporter par eux au risque de dériver et de perdre totalement son cap. Il doit mettre une quille et hisser des voiles pour rester maître de son itinéraire et utiliser au mieux les vents favorables. De même pour nous, tout en tenant compte de nos émotions, il nous faut agir et avancer en regardant « ce qui est vrai et présent », en nourrissant nos besoins et en gardant en tête nos objectifs et le cap à tenir - quitte à tirer des bords !!!
Il est entendu que, quand les eaux sont troubles, l’air toxique, les frontières incertaines, les territoires minés, les pratiques malveillantes, rien ne sert de tenir la grand voile, mieux vaut réduire la surface, au minimum lâcher un ris, parfois quitter le bateau, revenir à sa source et réinventer sa vie sur la base de ce qui est important pour soi !!!
SE SOUVENIR TOUJOURS que nous ne sommes pas nos émotions, nous ne sommes pas non plus nos pensées. Nous sommes bien plus riches que nos comportements.
En lien avec nos besoins d’évolution et sur un rythme quasi prévisible, nous sommes amenées à faire de véritables sauts - certains parlent de ruptures de schéma, d’autres de transitions ou de crises de la vie adulte. OBJECTIFS : MURIR ET S’ACCOMPLIR !!!