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ETRE MANAGER A L’ERE DU VERSEAU

30/11/16

ETRE MANAGER A L’ERE DE VERSEAU
"Le plus humain est le plus efficace durablement"

L’action managériale s’inscrit dans des environnements de plus en plus turbulents, complexes, incertains - nécessitant adaptation, flexibilité, créativité… innovation - pas si facile à inscrire dans sa posture et dans ses gestes au quotidien…

Comment désinstaller de vieilles habitudes, lâcher le « command control », sortir de cette logique tayloriste (qui continue de marquer les esprits et les pratiques) qui sépare plutôt qu’elle n’inclut, qui segmente les tâches plutôt qu’elle ne rassemble, qui centralise les responsabilités plutôt qu’elle ne les partage, qui contient exigence voire intransigence plutôt qu’humanité et vitalité ?

Comment développer de nouvelles capacités pour accompagner les personnes et les équipes dans la complexité plutôt que résoudre des problèmes compliqués chacun dans son coin, replié sur son « petit soi » ?
Comment développer une posture et regard créateur de valeur ?

Comment embarquer toute une organisation, stimuler l’énergie, mobiliser les ressources autour d’une vision partagée, provoquer l’action… pour un projet commun ?

Certains l’expérimentent déjà !!! Certains l’éprouvent déjà !!! Certains se réjouissent déjà !!! Certains témoignent déjà !!!

ETRE MANAGER A L’ERE DU VERSEAU
QUI est ce manager ? son identité ? son état d’esprit ? ses capacités ? ses comportements ???

VOICI QUELQUES DECLICS :

1ER DECLIC : un certain état d’esprit, une aptitude à créer du « bon vouloir »
A l’ère où la seule logique du « command control » montre ses limites, la capacité à sensibiliser, mobiliser, mettre en mouvement, « faire en sorte que les gens fassent des choses que probablement naturellement ils ne feraient pas » devient une aptitude fondamentale de la fonction managériale. Cela repose sur des qualités de leadership personnel - des talents de communication et sur une condition sine qua non : « être fondamentalement reconnu comme une personne digne de confiance ». Clarté, éthique personnelle, capacité à parler vrai, à témoigner de la reconnaissance, compétences métier sont autant d’ingrédients nécessaires à la création de cette confiance si difficile à construire, et si facile à détruire.

2ème DECLIC : une posture de service
Le manager de l’ère du verseau développe son leadership, non pas à partir de son statut ou de sa position hiérarchique, mais à partir de sa capacité à créer de la valeur directement utile pour ses équipes - et pour ses clients - en les aidant à surmonter les obstacles. Cette posture mobilise des compétences d’écoute, d’empathie, de soutien, de gratitude, de prise de recul, de conscience, de vision globale et systémique des situations. Il est un manager « post-héroïque » qui ne joue pas au général, ni au lieutenant-colonel à la tête de ses troupes. Il est sur le terrain avec les personnes, au service des équipes, au service du groupe, animé par la passion de « faire grandir », « réussir à faire réussir ». « Donner et recevoir » plutôt que « commander et contrôler » devient le premier levier de sa légitimité.

3ème DECLIC : des qualités d’agilité personnelle
Dans un contexte économique tendu, imprévisible, dans lequel on doit souvent faire plus et mieux avec moins, la capacité d’acceptation devient une aptitude clef. Elle nécessite une forme de programmation mentale qui consiste à se dire : « maintenant que je sais que… je ne sais pas, que je ne maîtrise pas tous les paramètres du problème, quel est mon objectif et sur quoi puis-je agir directement ? » Le challenge, c’est de développer ses capacités à se concentrer sur sa zone d’influence, à être résolument orienté solution, appréhender l’imprévu et l’incertitude sans peur, avec l’ouverture et la curiosité du chercheur face à l’inconnu. Davantage « bricoleur » que planificateur, le manager de l’ère du verseau a une approche expérimentale - il teste, il ajuste, il généralise, il déploie, il se ravise s’il y a lieu. Il sait construire des solutions en tâtonnant, en expérimentant, en acceptant les erreurs et en les intégrant comme opportunité d’apprentissage permanent, et chemin faisant, il gère les ambiguïtés, les paradoxes en les appréhendant non pas comme des problèmes mais comme des données à traiter.

4ème DECLIC : savoir donner du sens dans le brouillard
Il s’agit de donner le sens à la fois en termes de direction et de signification, construire un pacte avec « sa tribu » en maîtrisant l’art de la frugalité dans un contexte parfois « néo-artisanal », partager une intention collective fondée sur de vrais choix : ce sera fromage ou dessert, mais pas les deux. Cette intention sera davantage une signature collective, communautaire qui donne le sens de l’aventure commune - plutôt qu’un business plan, avec des objectifs et des résultats destiné aux actionnaires.
Bien sûr, la pertinence de cette intention ne peut s’appuyer exclusivement sur l’envie et l’intuition personnelle. Elle prend racine dans la capacité à capter des signaux faibles, des bruits lointains de l’environnement qui présagent la réalité de demain. L’intention et le projet de la tribu doivent être réinterrogé en permanence - la veille est alors à cultiver.

5ème DECLIC : concilier exigence et bienveillance
Moins hiérarque, plus spensor, le manager de l’ère du verseau est aiguilleur et passeur, à la fois courageux, intuitif et sensible - relié tête-cœur-tripes. Il conjugue une orientation résultats et un souci constant du bien-être de ses collaborateurs. Il est conscient que l’alignement et l’engagement de chacun dans l’action sont directement reliés aux émotions et aux convictions profondes de chacun. L’intelligence émotionnelle, la capacité à mieux comprendre et appréhender les émotions, les siennes et celles des autres devient un critère clef pour l’exercice de la fonction car les qualités de réceptivité et les qualités de cœur sous-tendent directement les performances individuelles et collectives.

6ème DECLIC : être résilient au stress
L’accélération des rythmes professionnels, la multiplication des flux d’information, la pression constante des marchés mettent le management à rude épreuve et augmente les risques d’épuisement professionnel. Comme un sportif de haut niveau, la réussite du manager de l’ère du verseau repose sur sa capacité à préserver un équilibre de vie personnelle, à prendre du recul et à canaliser son mental pour, non pas faire face aux évènements, mais faire avec. Posons l’hypothèse que des pratiques telles que le yoga, la méditation, la « mindfullness » (la pleine conscience), et peut-être même l’EFT techniques de libération émotionnelle feront partie de la boîte à outils pour développer présence à soi, réceptivité et créativité.

ET SI l’INNOVATION ETAIT MANAGERIALE !!!









CRÉATRICE DE RÉUSSITES
Ma mission : mobiliser les ressources, booster l’énergie, provoquer l’action, générer le mouvement… une évolution... une transformation

Véronique Lauvergeat, Coach à Orléans et à Paris
siret : 508 065 513 00014 ‐ ape : 7022 Z ‐
urssaf : 450 3304534322