DONNER LE MEILLEUR DE SOI
Les vrais problèmes ne sont quasiment jamais techniques, ni même organisationnels. Pour ces problèmes, il existe d’ailleurs de nombreux experts.
Le souci c’est quand quelque chose d’inhumain ou de « malhumain » s’est installé… il s’agit alors de refaire circuler la vie là où elle est fatiguée, malmenée ou bloquée.
Quand les personnes expriment de l’inconfort, de l’amertume, des regrets, l’envie de donner et la lassitude de ne pouvoir le faire, de la méfiance, voire de la peur, il est urgent que les chefs parviennent à quitter leur positon d’autorité fondée sur la détention du pouvoir,
– sortir des jeux de l’ego… du déni,
– déposer l’armure ou le scaphandre,
– s’ouvrir à la richesse des ressentis,
– écouter vraiment plutôt que de se raconter,
– explorer la puissance étonnante de la position basse,
– brancher le désir du jardinier qui sème et aide à faire grandir et
– cultiver le courage d’affronter les tensions, les turpitudes, les crises.
1ER NIVEAU :
Bien sûr, je peux continuer d’exprimer des faits, la situation, la réalité « dite objective » et c’est indispensable mais il est important de ne pas en rester là. Je parle des autres, des situations… J’en reste au niveau des généralités, des considérations sur des points extérieurs à moi.
C’est la zone froide – peu d’engagement personnel, peu d’énergie, guère de motivation. J’exprime des choses évidemment intelligentes et utiles mais peu de moi. Je me dilue dans le « on »…
2EME NIVEAU :
J’exprime les ressentis qui m’habitent à l’instant, des ressentis passagers (fatigué, tendu, las…) Cela dit quelque chose de moi, je commence à déposer mon armure, sans toutefois trop m’exposer.
C’est la zone tiède - un peu de proximité, de chaleur, d’humanité, un peu de moi. Il y a le début d’une bascule pour le « je ».
3EME NIVEAU :
J’exprime des ressentis plus profonds qui m’engagent davantage. Je dépose mon armure. J’exprime mes besoins, mes valeurs, de qui est important pour moi, mes aspirations, ce qui est heureux et dynamisant. Je peux aussi exprimer ce qui est lourd et pénible, ce que je crains ou redoute. C’est le langage du « je » où l’autre va pouvoir me sentir et ressentir pleinement ce que je vis. Dans cet espace du parler-vrai, il bénéficiera de cette énergie et de cette vitalité qui circulent pour choisir et re-choisir.
C’est la zone « profonde » - les relations qui s’établissent à partir de cette zone sont en soi très vivifiantes et génératives, porteuses de sens, de reconnaissance et de sécurité. C’est la zone où je peux nommer mon exigence en lien avec mes valeurs, poser avec fermeté le cadre et mes nouvelles intentions.
Ainsi vous stimulez les personnes et les équipes à grandir.
Elles progressent dans leur capacité à produire des résultats et des projets. Elle vous reconnaissent et vous font confiance.
AINSI GRANDIT VOTRE LEADERSHIP !!!