Articles : CE TRUC DE LA CULPABILITE

CE TRUC DE LA CULPABILITE

31/03/23

C’est incroyable tout le temps et toute l’énergie que nous passons à nous sentir coupable, à être enseveli-e par l’idée que nous en avons trop fait ou pas assez, que nous nous sommes laissés-es absorber, dépasser, déborder.

La culpabilité nous oppresse parfois longtemps après nos actes. Elle peut ressurgir des années plus tard. Elle nous obsède, nous terrasse, nous entrave, nous ravine… nous revivons la scène, éprouvons, ressentons, ressassons sans discontinuer - siphonnant ainsi beaucoup d’énergie, et ce, jusqu’à ce que nous trouvions un pas-sage.

Parfois cela nous paraît si anodin que nous avons du mal à comprendre. Parfois c’est si grave que nous l’enterrons profondément, oubliant que quelqu’un finira toujours par creuser - pour faire éclater cette vérité qui nous assaille..

La culpabilité se définit comme une émotion auto-consciente qui permet de réguler nos actes, nos gestes et nos paroles et de contacter les conséquences de nos actes. Elle prend racine au minimum dans le terreau de l’embarrassas et au maximum dans celui de la honte. Elle rampe dans les méandres de notre esprit jusqu’à devenir la conscience de notre faute - sauf à basculer bien sûr dans le déni - ce qui relève de la maladie.

Il y a quelque chose de précieux dans la reconnaissance de nos crimes, si mineurs soient-ils. Qu’il s’agisse d’un mensonge, d’un méfait, d’une défaillance, d’une parole inadéquate, de faits graves et répétés, la culpabilité nous prive immanquablement de l’oubli. Cependant elle n’est pertinente que si nous en faisons quelque chose… sinon elle est parfaitement toxique sur le plan physique, psychique, biologique, énergétique.

À nous de nous en libérer !!!

Comme toute émotion, elle est émotrice. Elle nous met en mouvement. Elle nous oblige à prendre nos responsabilités.

Parfois on s’aperçoit qu’il n’y a pas de crime - notre responsabilité n’est pas engagée. Parfois nous sommes saisi-es et mesurons avec effroi nos méfaits, la gravité de nos gestes.

A nous d’élaborer avec nous-mêmes sans complaisance à partir de nos ressentis, à nous de nous positionner dans le regard de l’autre, de nous mettre en face de celui ou celle que nous avons agressé… blessé, offensé… humilié, trahi, rejeté… abîmé… À nous de traverser à gué pour le rejoindre sur l’autre rive, de partager nos prises de conscience et de lui demander pardon, tout de nous accordé. A nous de choisir et rechoisir et la réconciliation n’est pas toujours souhaité, ni souhaitable même en parcourant ce chemin.

Étonnamment il arrive souvent que l’agressé se sente coupable, parfois plus coupable que l’agresseur lui-même auto-centré sur lui et "son petit je-u". Si l’agresseur n’est pas animé par la conscience de sa faute, par cet élan du cœur, alors le travail de réparation doit se faire seul - ce qui rajoute à l’injustice et à l’insupportable et conduit souvent à la séparation.

Je vous souhaite de rencontrer un tiers qui puisse accueillir en humanité la peine, la contenir et aider à guérir car comme disait Jean-Paul Sartre « l’important n’est pas ce qu’on a fait de nous mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous. ».

À nous de rester relier à nos ressentis, de transformer nos ombres en lumières, nos culpabilités, en repentis et en pardons pour retrouver un haut niveau d’énergie.

JE NOUS SOUHAITE D’ALLER EN PAIX.









CRÉATRICE DE RÉUSSITES
Ma mission : mobiliser les ressources, booster l’énergie, provoquer l’action, générer le mouvement… une évolution... une transformation

Véronique Lauvergeat, Coach à Orléans et à Paris
siret : 508 065 513 00014 ‐ ape : 7022 Z ‐
urssaf : 450 3304534322